Que faire pour aider un chien traumatisé ?
Votre chien a changé de comportement récemment, sans raison apparente ou après un évènement perturbant ? Vous avez adopté un compagnon à quatre pattes dans un refuge et vous vous interrogez sur son passé ? Les blessures psychologiques du chien traumatisé ont beau ne pas être visibles à l’œil nu, elles ont un fort impact sur son état émotionnel et son bien-être global. Explorons les signes révélateurs d’expériences traumatiques chez nos compagnons canins et les solutions naturelles qui les aident à retrouver leur équilibre émotionnel et mental.
- Comment savoir si mon chien a été traumatisé ?
- Quels sont les symptômes du stress post-traumatique chez le chien ?
- Comment faire avec un chien traumatisé ?
- Une prise en charge nécessaire
- Des traitements médicamenteux existent mais ne sont pas suffisants pour effacer les traumatismes
- Faire preuve de patience et de bienveillance
- Adapter l’environnement du chien et le rassurer
- Commencer un travail comportemental progressif
- Psycho’nat, une solution naturelle pour mon chien traumatisé
Comment savoir si mon chien a été traumatisé ?
Qu’est-ce que le syndrome de stress post-traumatique chez le chien ?
L’état de stress post-traumatique est un trouble psychiatrique qui a été bien analysé chez l’homme, mais peu chez le chien. Des études ont cependant été menées sur les chiens militaires confrontés aux horreurs de la guerre. Ce qu’elles démontrent peut servir à déceler et à comprendre ce qui se joue au niveau cognitif pour tout chien traumatisé.
Selon une thèse menée sur le syndrome de stress post-traumatique chez le chien militaire français, la phobie chez le chien se définit comme un « trouble émotionnel caractérisé par une peur marquée, persistante et excessive déclenchée par un ou plusieurs stimuli clairement discernables et qui devraient faire partie de l’environnement habituel du chien. » (1)
Cette thèse révèle que le diagnostic de syndrome post-traumatique canin, ou phobie post-traumatique, repose sur la présence de plusieurs signes :
- l’évitement des situations pouvant rappeler le traumatisme initial ;
- l’altération de l’humeur et des relations avec l’humain ;
- une hypervigilance entraînant des réactions démesurées, des comportements de fuite et des troubles du sommeil ;
- des symptômes d’une durée de plus de 45 jours ;
- une altération de la capacité du chien à exécuter les tâches qu’il pouvait faire avant dans le cadre de son travail.
Qu’est-ce qui peut créer un traumatisme chez le chien ?
Parmi les évènements pouvant créer un traumatisme chez le chien, on trouve :
- l’accident grave (chute, choc avec une voiture, accident de la route…) ;
- l’attaque par un ou plusieurs autres chiens ;
- l’abandon ou séparation ;
- la perte d’un être cher ;
- une situation dangereuse (tempête et autres catastrophes naturelles, guerres…).
La maltraitance est aussi à l’origine de séquelles émotionnelles profondes :
- violence physique (chiens battus) ;
- violence verbale envers le chien ;
- impossibilité à satisfaire son besoin de mouvement vital (enfermement, chien attaché en permanence) ;
- absence d’attention et d’affection du maître envers son chien ;
- absence de contact avec d’autres chiens ou d’autres humains ;
- négligence (sous-alimentation, absence de soins, lieu de vie sale…) ;
- torture délibérée, qu’elle soit physique ou mentale.
Quels sont les symptômes du stress post-traumatique chez le chien ?
Comment savoir si un chien est traumatisé ? La peur et le syndrome post-traumatique du chien peuvent facilement être confondus. Le diagnostic de ce dernier n’est pas toujours évident, car les signes ressemblent à ceux d’autres troubles anxieux du chien.
De plus, les symptômes liés à un traumatisme peuvent apparaître plusieurs mois après le choc initial. Et parfois, dans le cas de l’adoption d’un chien adulte par exemple, le maître ne sait pas tout du passé du chien.
Contrairement à la peur qui est une réponse émotionnelle normale se déclenchant en situation à risque, la phobie, elle, empêche toute adaptation du chien au stimulus qui la déclenche. L’habituation ou la désensibilisation sont donc impossibles sans démarche thérapeutique.
Un large panel de symptômes comportementaux peut être observé chez le chien traumatisé :
- retrait social et isolement volontaire ;
- refus de promenade ;
- méfiance et hostilité envers l’humain ;
- agressivité ;
- perte d’appétit ;
- désintérêt pour les jeux ;
- aboiements excessifs ;
- hypervigilance ;
- comportements destructeurs ;
- besoins dans la maison ;
- troubles du sommeil ;
- automutilation…
Ces symptômes peuvent apparaître juste après le choc traumatique ou plusieurs mois après. Comprendre les émotions de son chien et savoir à quel événement elles sont liées n’est donc pas toujours aisé.
Comment faire avec un chien traumatisé ?
Une prise en charge nécessaire
Comment faire avec un chien traumatisé ? Commencez par consulter un professionnel en lui expliquant les antécédents ou les mauvaises expériences du chien si vous les connaissez.
Un examen chez le vétérinaire permet d’éliminer une éventuelle cause physique (douleur) ou biologique (maladie) qui pourrait déclencher ces réactions inappropriées.
Un comportementaliste canin pourra vous proposer une prise en charge personnalisée à plus ou moins long terme.
Si l’impact des peurs du chien sur son comportement est généralement ponctuel et d’une durée limitée, le syndrome post-traumatique, lui, s’installe dans le temps et s’aggrave s’il n’est pas traité. La prise en charge thérapeutique est donc nécessaire.
Des traitements médicamenteux existent mais ne sont pas suffisants pour effacer les traumatismes
« Les meilleurs moyens de gérer le SSPT chez les chiens seront une combinaison de thérapie comportementale et de médicaments », déclare le Dr, professeur agrégé au Texas A&M College of Veterinary Medicine & Biomedical Sciences. (2)
Pour que la thérapie comportementale fasse pleinement effet, des médicaments y sont habituellement associés (des anxiolytiques, des antidépresseurs ou des bêtabloquants).
Ces médicaments ne sont utiles que si une thérapie comportementale est mise en place en parallèle du traitement. Les molécules chimiques peuvent apporter au chien un certain apaisement qui le rend apte à faire les apprentissages qui l’aideront à aller mieux. Si aucune rééducation n’est entreprise, le risque est que la fin du traitement médicamenteux entraîne le retour des phobies.
Faire preuve de patience et de bienveillance
Comment enlever un traumatisme d’un chien ? La patience et l’affection sont indispensables pour aider un chien traumatisé. Nous l’avons vu, il ne contrôle ni ses émotions ni ses réactions. Il n’en est pas capable, car il est en grande souffrance. Quel que soit le traitement entrepris, lui démontrer un amour sans failles est la meilleure façon de le soutenir dans son parcours de guérison.
Adapter l’environnement du chien et le rassurer
Un chien traumatisé souffre d’un handicap invisible. Il est en lutte perpétuelle contre lui-même, donc a besoin d’un cadre rassurant, de se sentir en sécurité avec vous et chez vous.
Alors comme pour toutes les autres maladies, il est important d’adapter l’environnement et le quotidien d’un chien traumatisé. Offrez-lui cet espace de sûreté dont il a besoin : un espace dans lequel il ne peut rien lui arriver, où personne ne vient l’embêter, où il peut se reposer sans être inquiété. Ça peut être son panier, son tapis, un fauteuil…
À l’extérieur ou en société, soyez prévenant et prévoyant. Il a la phobie des bruits forts ? Sortez-le dans des endroits calmes ou prévenez les personnes que vous recevez. Il a peur des humains ? Laissez-lui la possibilité de s’isoler ou même de se cacher lorsque vous recevez des amis.
Tous les aménagements contribuant à son bien-être émotionnel sont bénéfiques.
Un chien traumatisé souffre d’un handicap invisible. Il est en lutte perpétuelle contre lui-même, donc a besoin d’un cadre rassurant, de se sentir en sécurité avec vous et chez vous.
Commencer un travail comportemental progressif
Changer le comportement d’un chien traumatisé peut prendre des mois, voire des années. Pour un travail efficace et adapté à ce trouble psychiatrique qu’est le syndrome post-traumatique, le comportementaliste canin est le plus à même d’aider votre fidèle compagnon.
L’habituation est une méthode comportementale basée sur le renforcement positif. L’objectif est de familiariser le chien avec la situation déclenchante et de l’aider à mieux la vivre en y associant des émotions positives (friandises, caresses, jeux…).
Le principe n’est surtout pas de forcer le chien à affronter sa phobie, car cela pourrait aggraver le traumatisme. Il est indispensable d’y aller très progressivement, en suivant le rythme du chien.
La thérapie comportementale, la dépense physique et mentale, les jeux, les exercices quotidiens adaptés au rythme personnel du chien… toutes ces actions améliorent la qualité de vie et le bien-être d’un chien traumatisé. Mais elles ne suffisent généralement pas à le libérer de ses phobies.
Psycho’nat, une solution naturelle pour mon chien traumatisé
Psycho’nat est une solution naturelle pour les chiens traumatisés, qui contrairement aux médicaments classiques n’agit pas sur le plan physique en supprimant les symptômes, mais agit sur le plan émotionnel. Alternative innovante, durable et à base de plantes uniquement, Psycho’nat accompagne les chiens confrontés à des expériences traumatisantes à retrouver un équilibre mental et émotionnel.
Prenons l’exemple d’un chien qui a systématiquement peur des inconnus : avec Psycho’nat, il devient capable d’évaluer justement la situation (Cet humain représente-t-il un réel danger ?), d’adopter un nouveau comportement plus approprié, et de l’ancrer.
Certaines plantes sont en effet capables de permettre à l’organisme de se libérer des souvenirs douloureux ancrés. Elles permettent au chien de repartir d’une page blanche, et de se délester du poids émotionnel de ses traumatismes.
- Le mycène favorise le sommeil et agit comme antidépresseur, aidant ainsi à la détente et à l’adaptation au stress physique et émotionnel.
- L’ortie a des propriétés anxiolytiques : elle apporte calme, courage et apaisement.
- Le perce-neige procure joie, enthousiasme et espoir, aidant à surmonter les souffrances passées et à avancer dans la vie.
- La bignone soulage les douleurs mentales et émotionnelles, apportant un sentiment de bien-être et de soulagement.
- La feuille de perroquet favorise la détente mentale, le sommeil réparateur et l’équilibre émotionnel, aidant ainsi à gérer le stress et l’anxiété.
- Ruta Graveolens est un remède homéopathique qui atténue la fatigue mentale ;
- La clématite apporte clarté et concentration, soutenant l’ancrage dans la réalité et l’intérêt pour le moment présent.
Vous savez maintenant quelles pistes envisager pour aider votre chien traumatisé. En intégrant Psycho’nat dans votre routine quotidienne, vous pouvez contribuer activement à la reconstruction de la confiance et de l’équilibre émotionnel de votre fidèle compagnon.
(1) LE SYNDROME DE STRESS POST-TRAUMATIQUE CHEZ LE CHIEN MILITAIRE FRANCAIS, MICHEL Alexandra, 1991